Des ennemis devenus des amis
COMMENT APPRENDRE DU PASSÉ
Des élèves de Selles-sur-Cher partent de l'exemple du Pont aérien de Berlin (1948-1949) pour parler de l'entraide en général et au quotidien, et de plans pour l'avenir.
Le Pont aérien de Berlin, c’est une leçon pour la vie ?
Simon Br. : Oui. Même si on est ennemis, on peut encore devenir amis.
Souhaila : C’est avantageux d’être alliés, on est plus nombreux.
Lola : Ça a été une très belle chance pour l’Allemagne pour se reconstruire et ça a apporté plein de choses au pays.
Adrien : C’est une très bonne idée. Si cela navait pas été fait, cela aurait changé beaucoup de choses. Ce serait plus tendu que maintenant, on aurait plus peur. Après, c’est normal d’aider des personnes. Même si elles ont fait des erreurs, il faut toujours pardonner.
Vous avez déjà été dans une situation où vous avez dû aider ?
Lucas : Souvent, dans la vie de tous les jours, on aide. On ne peut pas toujours aider les gens dans le besoin, mais il faut faire de notre mieux. Pour qu’on soit égaux.
Arnaud : Oui, Il faut au moins aider un jour des gens à se loger, à se nourrir. Les personnes qui font du stop, on peut les prendre facilement. Si on est sur le même chemin, ça peut être facile.
Qu’est-ce que vous voulez faire plus tard ?
Adrien : Agent immobilier. J’aime bien être avec les gens, leur faire plaisir, me présenter. Puis il y a cette esprit de compétition, chercher un bon habitat pour des personnes en sachant qu’elles vont habiter là pendant pas mal de temps. Quand on leur montre quelque chose de bien, les gens sourient, ils sont heureux.
Simon Br. : Prof de sport. Je fais du handball. On a été deuxième aux championnats régionaux.
Lili-Jeanne : Militaire. J’aime bien la tenue vestimentaire. Non, je blague, mais il y a des gens qui ont besoin d’aide, il en faut des militaires. Mais un militaire, ça a le droit d’être végétarien ?
Simon Be. : Garde des eaux et forêts parce que j’aime la forêt ou sinon fermier parce qu’on conduit sur la route avec des remorques de 18 mètres de long et avec des bottes de foin dessus.
Souhaila : Avocate. Pour défendre des personnes jugées à tort. Parfois elles sont mises en prison, mais elles ne devraient pas y être. Et les vrais coupables, eux, sont en liberté. Et ce n’est pas trop juste. Donc, il faut aider ces personnes.
Lola : Je veux devenir prof d’histoire/géo, d’allemand ou de français.
Allan : Ingénieur calcul, c’est savoir s’il n’y aura pas un tremblement de terre dans quelques années, sauver comme ça des vies.
Mathéo: Je m’entraîne déjà deux fois par semaine et, le dimanche et les jours fériés, je fais des courses.
Jules: Soit aviateur dans l’armée de l’air, soit photographe parce que j’adore prendre des photos et je crois que je les fais bien.
Flavien: Moi, je pense devenir professeur. De physique.
Texte : Interviews avec des élèves de la classe d'allemand du collège Les Pressigny de Selles-sur-Cher.
Zeichnungen : Alice et Clara
Texte, dessins et photos © Grand méchant loup | Böser Wolf
Décembre 2017
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