LUNDI 7 AVRIL 2008 | MONTAG, 7. APRIL 2008

Prekmurska Gibanica, qu’est-ce que ça peut être ?

Une petite introduction à la cuisine slovène

 

A l'occasion de la « Semaine verte 2008 » à Berlin, on a eu la possibilité d'avoir des infos sur la Slovénie et surtout sur la cuisine slovène. Dès qu'on a su qu'il y aurait un stand slovène, on a sauté sur l'occasion. Après avoir marché pendant quelques kilomètres au travers les différentes halles, on a trouvé le stand et on a interrogé les exposants sur les spécialités en Slovénie. Et on a en pu goûter quelques-unes... Au même moment, Anastasia, Emilia et Antonia se sont rendus au magasin Galeria Kaufhof où il y avait aussi un stand.

Alors, qu'est-ce que ce qu'on mange en Slovénie ?

 

 

Poivrons et aubergines

grillées et saumurées

A Berlin, on peut manger des spécialités venant de tous les coins du monde. On a donc cherché un restaurant slovène mais on n’en a pas trouvé. Par contre, on a pu découvrir la cuisine slovène pendant la Grüne Woche, une semaine de l’Agriculture et de l’Alimentation qui a lieu tous les ans à Berlin. Au stand de la Slovénie, on a parlé avec les représentants qui nous ont invités à goûter cette cuisine pour nous inconnue. Et même si le pays est petit, il a une cuisine bien à lui et variée.


Les spécialités traditionnelles slovènes sont simples dans leur préparation et riches en calories parce qu’une grande partie de la population est constituée de paysans. Les paysans doivent bien manger dès le matin pour pouvoir travailler dans les champs jusque tard dans l’après-midi. Ils ont donc besoin de nourriture consistante. Les petits déjeuners sont rarement sucrés. On peut manger par exemple une sorte de polenta, un pain à la farine de maïs ou de sarrasin, garni de fromage et saupoudré de cannelle.


A midi, les gens n’ont souvent pas le temps de cuisiner pendant des heures. Ils ne mangent qu’en fin d’après-midi. Les paysans mangent de nouveau bien et beaucoup le soir. Ceux qui ne travaillent pas dehors, préfèrent parfois un repas froid comme en Allemagne. Les paysans qui élèvent et abattent leurs cochons à la maison produisent encore leurs saucisses et leur jambon eux-même.


La charcuterie en Slovénie est très variée. Il y a beaucoup de sortes de saucisses et saucissons ainsi que de jambons, par exemple le jambon fumé « Karster » est un jambon fumé célèbre. Il est séché et fumé à l’air pendant une durée allant jusqu’à 2 ans parfois. Autrefois, les gens pauvres ne mangeaient de la viande que les jours de fête comme les anniversaires, les mariages, les naissances, les décès et à Noël. On trouve aussi de nombreux fromages.

Beaucoup de plats sont à base d’une sorte de chou-rave qui n’existe pas en France. Il ressemble à un navet mais est rond et blanc. On le fait mariner avant de le cuire. On peut le manger avec des haricots bruns, des pommes de terre ou de la viande sèche. On fait aussi beaucoup de potées, surtout à la choucroute.


 

Au restaurant de la foire, on nous a servi de la « Jota », une soupe à la choucroute qui était délicieuse, mais trop compliquée à faire pour qu’on marque ici la recette.

 


Comme autres spécialités on trouve le « Štruklji», une entrée faite de pâtes fourrées qui existent en plus de cent variantes, et comme dessert le « Prekmurska Gibanica », un gâteau feuilleté servi chaud fourré de pommes, de raisins secs, de noix et de graines de pavot, le tout nappé d’une crème.


On ne cuisine pas de la même manière dans tout le pays. Sur la côte, les gens mangent plus de poisson, dans la campagne on mange plus gras. Il y a beaucoup d’oliviers et on cuisine beaucoup à l’huile d’olives.


Et qu’est-ce qu’on boit en Slovénie ? En plus de la bière et du schnaps, il y a beaucoup de vins. La Slovénie est depuis l’époque romaine un pays de vignobles. Mais évidemment, les gens ne boivent pas seulement de l’alcool. On trouve beaucoup d’eaux de source et minérales.


Depuis 20 ans, la Slovénie a beaucoup changé. Maintenant, il y a de plus en plus de gens qui habitent en ville et travaillent dans des bureaux. Ils mangent une cuisine moins de grasse et prennent de plus petites portions. Pour les gens qui n’ont pas le temps, il y a des fastfoods comme les Mac Donald et les Burger King et aussi des snacks avec des Döner Kebab, mais les Curry Wurst, (les saucisses au curry berlinoises) ne sont pas encore arrivées en Slovénie !


Un merci tout particulier à Monika Kartin, Ambassade de Slovénie à Berlin, grâce à qui nous avons pu connaître les spécialités slovènes, merci aussi aux personnes du stand slovène de la Grüne Woche et du grand magasin Galeria Kaufhof.

Alina, Anastasia, David, Emilia et André