La classe de 3ème 4, notre classe, a participé à une conférence à Blois qui concernait la Première Guerre Mondiale grâce à notre professeur d’histoire, Mme Balaa. Lors de cette conférence nous avons dû prendre des notes. Notre professeur de français Mme Cadeau, nous a demandé de faire une rédaction en rédigeant ce que nous avions entendu à la conférence en se servant de toutes nos notes. Nos rédactions ont toutes étaient faites et en plus de ça comme on savait que c’était pour les Allemands nous y avons mis tout notre cœur.
Die Klasse 3°4, unsere Klasse, konnte – dank unserer Geschichtslehrerin Frau Balaa – an einer Konferenz zum Ersten Weltkrieg in Blois teilnehmen. Während dieser Konferenz sollten wir mitschreiben und unsere Französischlehrerin, Frau Cadeau, hat uns gebeten aus all unseren Notizen zur Konferenz einen Bericht zu anzufertigen. Jetzt sind unsere Berichte fertig und weil wir wussten, dass es für die Deutschen sein würde, haben wir uns ganz besonders viel Mühe gegeben.
Dzięki naszej nauczycielce historii, Pani Balaa, nasza klasa 3°4, mogła wziąć udział w konferencji o pierwszej wojnie światowej w Blois. Podczas konferencji mieliśmy robić notatki, z których potem, na polecenie nauczycielki francuskiego, Pani Cadeau, mieliśmy napisać sprawozdanie.
Sprawozdania są już gotowe, a w związku z tym, że przeznaczone są dla niemieckich czytelników, włożyliśmy w nie sporo pracy.
Voici le sujet de la rédaction :
La Première Guerre mondiale a duré de 1914 à 1918. Pour quelles raisons les soldats ont-ils tenu dans cette guerre d’une extrême violence pendant 4 ans ?
Et voici nos réponses :
Éléonore : Un bol de soupe ne rassasie pas les personnes. Pour le mental, les soldats l’avaient « à zéro ». Ils voulaient partir, s’échapper mais pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Pourquoi ont-ils tenus ?
Marine : Tenir était essentiel tout simplement parce qu’il fallait rester en vie.
La solidarité des soldats
Ruben : Les soldats ne voulaient pas décevoir donc ils se battaient jusqu’à ne plus avoir de force.
Dounia : Ils ont tenus grâce aux regards des autres. Les soldats entre eux, ils se soutiennent quand ils sont blessés ou morts. Les hommes prient ensemble, font presque tout ensemble pendant 4 ans.
Éléonore : L’union est sacrée : les catholiques, les non-catholiques, les femmes, les hommes, les riches, les pauvres. Il y a des anarchistes qui ont refusés de faire leur service militaire ils ont quitté la France de 1910 à 1911 qui écrivent au Quai d’Orsay « je ne veux pas de service militaire mais par contre je veux combattre. Autorisez-moi à revenir en France pour combattre ! ».
Morgane : Les soldats sont une équipe solidaire, je pense que le fait qu’ils vivent la même chose les rendent proches.
Céline : Il y avait aussi le regard des autres, ils s’envoyaient des forces positives avec leur regard.
Arthur : Les quelques moments de détente qu’ils pouvaient avoir, ils les passaient à jour aux cartes ou au foot.
Élias : Les soldats jouaient ensemble aux cartes, jouaient au dés, faisaient du sport ou jouaient au football. Les hommes prient ensemble. Il y a un esprit d’équipe.
Lettres et colis:
Ruben : Les familles envoyaient beaucoup de lettres et pas seulement. Ils envoyaient des cadeaux, des colis, de nouveaux uniformes et de la nourriture (confitures, etc.).
Morgane : Je pense qu’ils voulaient avoir des « contacts humains » avec leur famille pour se dire que bientôt ils rentreront chez eux et aussi pour se couper de la guerre un instant en écrivant des lettres à leurs proches.
Céline : Quand on écrit des lettres, on écrit des choses qu’on ne peut pas dire en face, donc pendant la guerre on pouvait renouer avec la famille.
Déborah : Les soldats rentraient chez eux pendant une dizaine de jours tous les 4 mois.
Erwan : Dans un département, 9000 paquets de nourriture ont été envoyés par les enfants de l’école et la mairie!
Lien aux familles :
Ruben : De nombreux soldats ne disaient pas la vérité, le but était pour que leur famille aille mieux.
Laure : Je pense que les soldats ont tenu pour renouer des liens avec leur famille car ne pas se voir pendant 4 ans fait disparaitre certains liens que même les lettres ne parviennent pas à maintenir.
Céline : Quand un être vous manque, vous avez, vous ressentez le besoin de le contacter.
Arthur : Ils tenaient aussi grâce à l’amour pour leurs proches, et donc ils n’attendaient qu’une chose : la relève, pour pouvoir ainsi retrouver leur famille et s’évader de cet enfer.
L’amitié et l’avenir
Marine : L’idée de retrouver leur famille, leurs amis, leur quotidien les aider à s’imaginer que la guerre était bientôt finie et qu’ils pourraient reprendre une vie normale.
Rémy : Les soldats reçoivent des lettres de leurs fiancées. Certains soldats profitent même de leurs permissions pour se marier.
Céline : Beaucoup de soldats créent des amitiés fidèles comme aller dire à la famille de son ami qu’il est mort, une chose qui est très dure.
Risques
Antoine : Ils n’avaient pas le droit de partir de la guerre, sinon cela était considéré comme une trahison.
Éléonore : La question de la ténacité ne se posait même pas. Ils n’avaient pas le choix. La loi les obligeait à combattre. Les gendarmes recherchaient les déserteurs s’ils ne répondaient pas à l’appel de mobilisation.
La gendarmerie ou les chefs fusillent les armées françaises (les déserteurs). Environ 700 soldats morts sur l’ensemble de la durée. Donc ils risquent à tout moment la mort et pas seulement du côté adverse.
Céline : Les soldats qui étaient peureux ne pouvaient pas tenir longtemps, ils se faisaient tuer beaucoup plus tôt.
David : Ils se disent qu’il faut faire la guerre, ils tuent par habitude.
Rapport au chef :
Emma : Les soldats tenaient pour leur chef. En effet, ils pouvait arriver que certains combattants créent une certaine amitié ou affinité avec et se battent pour lui faire honneur et lui montrer qu’ils étaient courageux.
Morgane : Un respect s’est installé entre le soldat et le chef. Les soldats ont confiance en leur chef.
Gwendoline : Les soldats ont tenus grâce à leurs chefs. Ils se battent pour lui. Le chef encourageait ses soldats, il les poussait en dehors des tranchées pour aller combattre.
Théo : Troisièmement pour l’honneur et les décorations militaires.
Éléonore : À partir de 1916, les soldats en ont marre de tenir donc certains font une mutinerie, ce qui est normal, en 1917 il y a eu 30 000 mutins qui refusent de continuer les combats. S’il n’y avait pas eu les gendarmes et toute la sécurité, la guerre se serait peut-être arrêtée.
Najoua : Les mutineries se multiplient, en 1917, les Etats-Unis entrent en guerre, les Russes en sortent et la guerre de mouvement reprend.
Et puis la vengeance :
Antoine : Nous avons aussi l’hypothèse de la vengeance car la dernière bataille entre la France et l’Allemagne avait été gagnée par les Allemands au XIXème siècle. Les Français avaient d’ailleurs perdu l’Alsace et la Lorraine.
Samet : Par exemple, la rage envers les Allemands les animaient, c’était comme une évidence de les combattre.
Théo : Cela explique „L’union sacrée“ en France: les hommes de gauche, de droite, les catholiques, les athées, les riches et les pauvres se sont rassemblés pour gagner la guerre.
Éléonore : L’ensemble des soldats partageaient les croyances. Cette croyance était la haine de l’ennemi. La haine de l’Allemagne. La haine du boche qui en plus envahit le territoire des soldats français.
Arthur : C’est un fort sentiment de nationalisme qui les animait. Ils voulaient défendre leur pays contre l’ennemi.
Text: Die Schüler der 9. Klasse von Madame Cadeau (Französischlehrerin) & Madame Balaa (Geschichtslehrerin)- Éléonore, Marine, Laure, Gwendoline, Ruben, Morgane, Céline, Arthur, Laure, Dounia, Elias, Céline, Antoine, Emma, Samet, Théo, Déborah, Najoua, Erwan, Rémy
Graphik: © Masterplan-AG Grand méchant loup | Léon et Félix, 9.Kl. Französisches Gymnasium Berlin (Zeichnungen)