Unsere Interviews im Olympiastadion
Nos interviews au stade olympique

MONTAG, 19. AUGUST | LUNDI  19 AOÛT

 

  Lydia, Volunteer bei der WM, erzählt uns, was ihre Aufgaben sind:

    Lydia, bénévole aux Mondiaux, nous explique ce qu'elle fait >>>

  


Lydia ist eine der rund 3000 Volunteers, die bei der Leichtathletik-WM helfen. Wir haben sie auf dem Nachhauseweg getroffen. Lydia trägt ein grünes T-shirt, sie ist also für einen bestimmten Bereich zuständig: Sporttechnik. Was das heißt, erzählt sie uns:

 

 

Was hast du heute gemacht?

Wir sind Listenverteiler. Die Ergebnislisten werden vom Organisationsbüro an uns weitergeleitet und wir teilen sie im Pressebereich an Journalisten wie euch aus.

Und wie viele seid ihr?

Wir sind insgesamt 71 Listenverteiler. Volunteers gibt es um die 3000.

Wie wird man Volunteer?

Es gibt zwei Möglichkeiten: die offizielle Variante über die Internetseite oder über Sportvereine, die in Berlin ansässig sind.

Warum wolltest du das machen?

Ich bin mit der Leichtathletik groß geworden und wenn die Möglichkeit im eigenen Land sich schon anbietet! Ich habe schon mal in Berlin studiert, deshalb kenne ich Berlin ein bisschen und es gibt für mich die Möglichkeit hier zu schlafen, sodass es noch  kostengünstiger wird. Und so nutzt man das natürlich. Du bekommst auch kein Geld dafür. Es wäre sonst zu teuer geworden. Wer soll das finanzieren?

Und kann man als Volunteer nebenbei auch noch ein bisschen folgen oder ist es schwer?

Für uns ist es gut. Wir sind im Stadion entweder im Unterrang oder im Oberrang und verteilen da im Pressebereich mit dem Blick auf das Stadion. So können wir auch alles beobachten, es sei denn, es ist draußen wie der Marathon.

Was kann man alles als Volunteer machen?

Es ist unterschiedlich: Bei uns in der Staffel sind auch viele, die nur drei oder vier Punkte haben - also das steht auf der Karte, wo man hingehen darf. Ich war zum Beispiel noch nie in der Mixed Zone. An die Athleten komme ich gar nicht heran. Und du, hast du schon viele Sportler gesehen?

Ja, wir haben ihnen nicht die Hand geschüttet, aber wir haben schon einige interviewt. Und Bolt aus einem Meter Entfernung gesehen.

Ist das eine gute Erfahrung als Volunteer zu arbeiten?

Ja, sicherlich. Aber, wenn man von vornherein gewusst hätte, dass es Arbeitsgebiete gibt, wo man früh um 8 anfängt und naja (Lydia guckt auf die Uhr) gegen 23 Uhr 30 aufhört, dann überlegt man sich das zwei Mal.

Wie oft machst du das noch?

Bis zum Schluss, jeden Tag. Aber die Knochen tun mir weh. Wenn man jeden Tag die Treppen hoch und runter steigt, ist das unglaublich anstrengend.

Dafür trägt man tolle Kleidungen!

Es hat aber auch lange gedauert, muss ich sagen. Bei 3000 Volunteers... Die müssen natürlich alle ausgestattet werden.

Merci!

Und dir viel Spaß bei den Interviews.

 

 

L'interview avec Lydia

Lydia est l'une des 3000 bénévoles qui aident pendant les Mondiaux d'athlétisme 2009. Nous l'avons rencontrée en rentrant le soir dans le métro. Lydia portait un T-shirt vert, elle est donc l'une des responsables du service « Sporttechnik ». Elle nous a expliqué ce qu'elle faisait :

Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui ?

Notre rôle, c'est de distribuer les listes avec les résultats des compétitions. On les reçoit du bureau de l'organisation et après on les distribue aux journalistes dans la tribune de presse.

Et vous êtes combien ?

On est soixante et onze bénévoles rien que pour distribuer les listes. Et sinon, en tout, il y a dans les 3000 bénévoles.

Comment devient-on bénévole ?

Il y a deux possibilités. La première, la plus officielle, c'est de passer par le site Internet des Mondiaux, la deuxième, c'est par le biais des associations sportives  basées à Berlin.

Pourquoi tu as voulu faire ça ?

J'ai grandi dans l'athlétisme, alors si tu as la chance de pouvoir faire ça, et en plus dans ton propre pays ! J'ai fait mes études à Berlin, c'est pour ça que je connais un peu la ville. Et comme on peut être hébergé ici, du coup, ça me revient moins cher. Donc il faut en profiter. On ne touche pas d'argent comme bénévole. Ça reviendrait trop cher. Qui est-ce qui pourrait financer tout ça ?

Et tu arrives à suivre ce qui se passe ou c'est difficile en tant que bénévole ?

Nous, on a de la chance parce qu'on est dans le stade, ou dans la rangée du haut ou tout en bas et on fait la distribution dans l'espace presse d'où on a vue sur le stade. Alors on peut tout suivre, sauf si les compétitions sont hors du stade comme le marathon.

Qu'est-ce qu'on a le droit de faire en tant que bénévole ?

Ça dépend. Dans notre équipe, il y a aussi beaucoup de bénévoles qui n'ont que trois ou quatre points sur leur carte. Ces points indiquent les endroits où on a le droit de se rendre. Par exemple, je ne suis encore jamais allée dans la Mixed Zone, là où passent les sportifs. Je n'ai donc pas accès aux athlètes. Et toi ? Tu en as déjà vu beaucoup ?

Oui. On ne leur a pas serré la main mais on a pu en interviewer quelques-uns. Et Bolt est passé à un mètre de nous. C'est une bonne expérience de travailler comme bénévole ?

Oui, c'est sûr. Mais si on avait su à l'avance qu'il y avait des secteurs d'activités où on commence à 8h et on finit à... (Lydia regarde sa montre) vers 23h30, alors peut-être qu'on y aurait réfléchi à deux fois.

Combien de temps tu vas faire ça ?

Jusqu'à la fin, tous les jours. Mais je suis courbaturée de partout. Monter et descendre les escaliers tout le temps, c'est assez usant.

En compensation vous portez tous de super vêtements !

Mais je dois dire que ça a duré pour les avoir. Evidemment, prévoir les bonnes tailles pour 3000 bénévoles...

Merci !

Bonne chance pour les interviews. Amuse-toi bien !

 

 

Interview: David | Photos: Alina

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