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Je suis Paris - Je suis triste

Je suis triste - je suis ParisLe 13 novembre 2015, une série d'attentats a eu lieu à Paris. Nous, l'équipe du Grand méchant loup, sommes énormément tristes face aux victimes de la rue Bichat, de la rue de Charonne, du Stade de France et de la salle de concert Bataclan, qui ont été tuées ou grièvement blessées. Ce sont des personnes innocentes. Elles ont été massacrées sans aucune raison.

Paris, à côté du Bataclan

Gaïa, notre correspondante de Paris :

C’est atroce quand tu vois que tout le monde soutient la France, soutient Paris, et que toi, tu te trouves à Paris, dans le quartier en question, à 300 mètres des attentats et que les serveurs du café en bas de chez toi sont morts.
Je suis choquée, bouleversée, mais je me dis aussi que ça aurait pu tomber sur moi, ou un de mes proches.
S’ils ont fait ça, c’est pour nous faire peur, nous diviser. Aujourd’hui, nous devons avant tout nous souvenir, puis rester unis, rester solidaires, rester forts.
Si c’est un crime de vivre, de profiter de la vie, alors nous sommes tous visés, mais c’est aussi justement pour ça que nous allons gagner ce que certains appelle une guerre, car nous aimons la vie, pas eux.
Ils tuent au nom de Dieu alors que tous les Dieux de toutes les religions sont contre. Ils ne tuent pas pour Dieu mais uniquement pour tuer, des fous.
En attendant, nous avons le droit d’avoir peur, mais soyons courageux, car la peur fait partie du courage, alors courage, courage aux familles et à tous les proches des victimes, courage aux militaires, courage aux citoyens, courage !

Paris, après les attentats

Greta, notre correspondante de Lodève :

Au collège, tout le monde parlait des événements. Tous les profs et même nous, entre élèves. On disait tous « ce qui s’est passé à Paris ». Personne n’osait dire « les attentats ». On ne voulait pas y croire. Le principal du collège a fait un discours et on s’est tous rassemblés dans la cour. Lors de la minute de silence, il n’y avait pas un seul bruit. Je trouvais ça impressionnant. Mais il ne faut pas se laisser faire et vivre dans la peur. Il faut être conscient, mais continuer à vivre normalement. Sans se dire tout le temps, j’aurais pu être là-bas. Ça peut m’arriver aussi. Parce que c’est ce que les terroristes veulent: nous faire peur. Pensons aux victimes et à leurs proches et espérons qu’une telle catastrophe ne se reproduira plus.

Hommage rendu à Berlin aux victimes des attentats de Paris du 13 novembre 2015

Clara, rédaction de Berlin :

Ces événements m'ont profondément choquée. Comme beaucoup de gens, les attentats m'ont plus touchée que d'autres à cause de leur proximité, ce qui montre que tout le monde aurait pu en être touché. Cela montre quel type de gens les réfugiés fuient. Mais je trouve aussi et surtout, que pas assez d'importance n'est accordée aux autres pays dans des situations bien pires, comme le Mali, le Burundi, le Liban, le Kenya... Il faut plus de prise de conscience.

Texte : la rédaction, Gaïa,Grete, Clara
photos : Paris (Gaïa), Berlin (Michael Schmidt) Texte, illustrations et photos : © Grand méchant loup | Böser Wolf
Fotos Berlin © Michael Schmidt

Attentats meurtriers à Paris le 13 novembre 2015